“Attribuer de nouvelles licences d’exploitation serait plus judicieux que la privatisation” (Kenya Sugar Millers Association)

Inefficacité, pertes, et cessations de paiements ont fini par forcer le Kenya à revoir son modèle de sociétés sucrières publiques régionales, qui accumulent des arriérés considérables envers les petits agriculteurs. Le gouvernement lorgne la privatisation du monopole public sucrier pour éviter sa faillite, mais les professionnels du secteur ne sont pas forcément de son avis.

le 20/03/2020 à 13h42, par Tarik Bargal

Après avoir invoqué, en 2003, la clause de sauvegarde pour le secteur auprès de ses 21 partenaires dans le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), le Kenya avait réussi à limiter les importations de sucre raffiné à 350 000 tonnes par an, soit près de la moitié de la demande locale annuelle des 50 millions d’habitants. Les autorités du pays, dont l’économie est la plus grande d’Afrique de l’Est, ont ensuite obtenu l’extension de la dérogation qui permet la taxation des importations à février 2019, avant de la proroger à 2021.

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